Un artiste de chez nous exporte son savoir-faire et bénéficie d’une belle visibilité à l’international
18 décembre 2020
Dans l’article, en plus de l’aspect inspiration et processus de création, l’artiste explique qu’il assume maintenant le style hyperréaliste et qu’il crée de plus en plus dans cette optique. D’ailleurs, c’est pour cette raison qu’il a décidé de faire une série de natures mortes hyperréalistes sur le thème de la réflexion. Il évoque qu’en réalité, c’était assez récent pour lui. Qu’il avait toujours associé l’hyperréalisme à des artistes tels que Jacques Bodin, Chuck Close, Audrey Flack, pour ne nommer que ceux-ci, et qu’il trouvait que leur démarche ne correspondait pas vraiment à la sienne, même s’ils avaient plusieurs points en commun. Il mentionne que cela fait une quinzaine d’années qu’il est devenu artiste professionnel, et progressivement son art a évolué et la définition de l’hyperréalisme aussi, en intégrant de nouveaux aspects qui n’existaient pas auparavant.
Aussi, il revient brièvement, sur le fait que la peinture et la musique sont presque indissociables dans sa vie. Que très jeune, il a développé un grand intérêt pour la musique et cela n’a jamais cessé de grandir au fil des années. À ce sujet, il mentionne : « Je dois beaucoup à la musique, elle m’a appris la discipline et la persévérance ».
Il explique aussi que sa série de portraits sur les légendes du Blues lui vient de sa passion pour la musique et de sa curiosité d’en savoir plus sur ses origines. Que tout a commencé avec un portrait de B.B. King et de Stevie Ray Vaughan, pour finalement prendre la décision de faire une série de plusieurs portraits sur ce thème. Il évoque le désir d’en faire d’autres moins célèbres, de la même époque que Robert Johnson, tels que Son house et Charley Patton.
En entrevue, il exprime le fait qu’il a autant d’intérêt pour les natures mortes que pour les portraits, qu’il s’agit pour lui d’un équilibre entre les deux qui s’est installé naturellement au fil des années. Il revient aussi sur les artistes du passé ou contemporains qui l’ont inspiré, de la vraie valeur de l’art aujourd’hui et de ses projets à venir en 2021.
On peut voir ses œuvres et en savoir plus sur l’artiste sur son site internet www.francisgingras.com. Pour consulter la parution, on peut se procurer le magazine Hyperrealism Magazine en kiosque ou télécharger la version électronique sur le site internet du magazine https://hyperrealism-magazine.com